A l’heure où la culture occidentale semble arriver à son apogée, quelques cultures, souvent indigènes, continuent de perpétuer la tradition de leurs ancêtres. Ce sont les peuples racines.
Riche d’un mode de vie fondée sur le respect de la nature et la protection de l’environnement, favorisant la coopération et donc le vivre ensemble, ces sociétés dites primitives se révèlent d’une richesse culturelle exceptionnelle. Les Indiens Kogis en sont peut être le plus bel exemple : 4 000 ans d’existence sans rupture historique et une société toujours en état de marche. Quel beau témoignage de durabilité !
Eric Julien, fondateur de Tchendukua, nous éclaire sur l’enjeu de préservation des peuples racines et les activités de l’association en interaction avec les entreprises.
Biodiversité, développement économique, devoir de protection de l’environnement… Quels sont les enjeux pour les peuples racines ?
La Sierra Nevada de Santa Marta est un lieu unique en termes de biodiversité. Elle est aujourd’hui reconnue par le CNRS comme le « hot spot de biodiversité » le plus irremplaçable et le plus vulnérable au monde.
Dans les parties de moyennes et hautes altitudes, on retrouve 13 « formations végétales » ou « écosystèmes », comprenant 96 espèces de plantes endémiques et 7 % des espèces vivantes sur la planète.En moins de 30 ans, la couverture forestière du massif de la Sierra Nevada de Santa Marta a perdu environ 70 % de sa surface.
La communauté des Indiens Kogis, comme d’autres peuples racines de la région, fait face à de nombreuses pressions économiques du fait d’un développement mal maitrisé : déforestation, tourisme, exploitations minières, construction de barrages et de routes, etc.
Ces activités, ainsi que les conflits multi-usages autour des ressources naturelles telles que l’eau, bois et terres (irrigation, exploitation, valorisation) fragilisent des écosystèmes entiers et amènent les populations à migrer.
Les Indiens partent de plus en plus haut vers les sommets du massif, sur des terres peu habitables, ou en ville, ce qui contribue à la fragilisation de leur culture. De la nécessité d’une protection de leur environnement.
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