La conférence de Paris sur le climat, qui se tiendra à la fin de l’année, donnera certainement lieu à des prises de positions fortes de la part des associations. Quelque soit leur champ d’action (environnemental ou non), on peut s’attendre à ce qu’elles exigent des gouvernements une réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre et des mesures d’adaptation ambitieuses.
Pourtant, les associations sont aujourd’hui peu nombreuses à s’interroger sur leur propre empreinte carbone. De l’usage intensif du transport aérien par les humanitaires aux structures d’accueil et d’hébergement souvent inadaptées, celle-ci peut être considérable.
Limiter les impacts négatifs
Aussi positives que soient les missions des associations, elles sont toujours menées au prix d’un certain nombre d’effets négatifs. Pour les humanitaires, il s’agit par exemple des conflits d’usage dans l’accès aux ressources, de la pollution et des déchets, de l’inflation sur le marché local ou du risque de corruption… Refuser de le voir, c’est compromettre la santé et les conditions de vie des populations que l’on prétend aider.
La RSE bientôt imposée aux associations
D’ici quelques années, tout au plus, la responsabilité sociale et environnementale (RSE) va s’imposer aussi au monde associatif. Par le droit: le bilan des émissions de gaz à effet de serre est déjà obligatoire pour les plus grosses ONG françaises en vertu de l’article 75 de la loi Grenelle 2. Par les standards: le Code de conduite de la Croix-Rouge, par exemple, encourage les ONG dans son point 8 à « réduire au minimum les effets négatifs de l’assistance humanitaire« . Mais surtout au travers des attentes des salariés, donateurs…
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