Portée par le récent vote de la loi sur le « devoir de vigilance » à l’Assemblée Nationale, la société d’ingénierie en commerce international, Acte International, a rappelé l’importance aujourd’hui pour les entreprises de mettre en place des supply chain responsables.
La société d’ingénierie en commerce international, Acte International a rappelé que si « le commerce international est un magnifique vecteur de développement économique pour tous les pays, il ne doit pas être pratiqué dans n’importe quelles conditions« . La catastrophe du Rana Plaza au Bengladesh en 2013, avait ainsi mis en lumière les dérives de cette course folle aux prix et pointé la défaillance, en termes de responsabilités, des donneurs d’ordres – ici les industries textiles – quant aux problématiques environnementale, éthique et sociale.
Les acteurs de la supply chain
Acte International a rappelé que les acheteurs et commerciaux étaient les premiers maillons de la chaîne en tant que négociateurs, suivis par ceux qu’Anne Le Rolland, fondatrice et présidente d’Acte International, nomme les « ouvreurs de marché », c’est-à-dire les intermédiaires, agents, traders, distributeurs et importateurs.
En face, on trouve les fournisseurs et clients, rodés aux pratiques import et export de leurs pays, les administrations et autorités de contrôle (douane, fisc, conformité, certificateurs) et sous-traitants (sociétés de contrôle qualité, société d’audit social, environnemental, sécurité bâtiment).
Vers des supply chain responsables
Anne Le Rolland a expliqué que les thèmes couverts dans ce que l’on nomme aujourd’hui des supply chain responsables allaient de l’environnement, à la prévention de la corruption (éthique des affaires) en passant par la santé, la responsabilité sociale dans l’entreprise (du dirigeant) et la responsabilité sociétale.
Pour évaluer le caractère responsable des supply chain, Acte International étudie avec l’entreprise un certain nombre de points comme les pratiques de sourcing, les pratiques d’achat, la formalisation des politiques RSE de l’entreprise, les modes de contrôle et outils de surveillance, le niveau de compétence interne, les process de décision interne, les pratiques commerciales, financières, douanières et logistiques.
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