Alors que la liste des entreprises françaises vendues à des actionnaires étrangers s’allonge – Norbert Dentressangle, Alcatel, Club Méditerranée, Lafarge -, la France a plus que jamais l’ardente obligation de créer de nouveaux champions.
Elle peut saisir l’opportunité du big data pour inventer les entreprises qui créeront des richesses et des emplois, assurent les experts qui ont participé à la rédaction du rapport big data et objets connectés « Faire de la France un champion de la révolution numérique » publié par l’Institut Montaigne.
Considéré comme une révolution industrielle aussi importante que l’invention de l’imprimerie par Johannes Gutenberg vers 1450, le big data désigne « l’ensemble des technologies, infrastructures et services permettant la collecte, le stockage et l’analyse de données recueillies et produites en nombre croissant ».
Les objets connectés sont des équipements capables de transmettre des informations et d’être activés à distance grâce à Internet. Le mariage des deux technologies va entraîner de profonds bouleversements dans l’économie et la société.
« Les objets connectés associés au big data permettent un effet de levier dont les répercussions sur l’économie française pourraient atteindre les 3,6 % de PIB à échéance 2020 et 7 % en 2025 », affirment les membres du groupe de travail coprésidé par l’entrepreneur Gilles Babinet qui est « Digital Champion », c’est-à-dire représentant de la France pour l’économie numérique auprès de la Commission européenne, et Robert Vassoyan, directeur général de Cisco France. Les chiffres donnent le vertige. Un euro investi dans les objets connectés « pourrait produire jusqu’à 6 euros de gain de productivité, de pouvoir d’achat et d’économies de temps monétisées ». Le logement, les transports, la santé, l’éducation, les villes vont notamment bénéficier de cette révolution.
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