Une étude qui fait le point sur les éléments du débat actuel autour de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et examine le lien entre la RSE et la performance économique.
Au regard de ces enseignements, ce travail propose de nouvelles perspectives pour la RSE qui peuvent se décliner en six actions concrètes. Ces dernières visent à adopter une stratégie plus « territoriale », à cibler des actions d’accompagnement en priorité à destination des PME et TPE et à repenser l’évaluation des pratiques « responsables » en prenant plus en compte les spécificités des entreprises et leur environnement.
Ce sujet recueille une audience qui s’étend progressivement à toutes les sphères d’activité. Industriels, responsables associatifs, hommes politiques et experts sont toujours plus nombreux à réclamer une mobilisation collective pour mieux appréhender cette thématique dans ses différentes dimensions.
Ils y voient une occasion de repenser le modèle de l’entreprise du XXIe siècle et de susciter de nouvelles dynamiques de croissance durable et inclusive.
La Commission européenne incite même les États membres à adopter une nouvelle approche résolument « stratégique » de la RSE, avec l’objectif de concilier exigence de compétitivité et responsabilité sociale. La question n’est donc plus de savoir si les entreprises doivent s’engager en matière de responsabilité sociale et environnementale mais plutôt comment y parvenir.
Dans ce contexte, les auteurs de l’étude ont cherché à apporter des éléments de réponse objectivés à deux principales questions :
Après avoir dressé un rapide panorama de la réglementation en vigueur en France, les auteurs font le point sur la mise en œuvre de la RSE sur le terrain, dans les entreprises françaises. Il s’agit non seulement de constater si et comment elles s’en sont emparées, selon le secteur, la taille, la localisation, mais aussi de connaître leur perception de la RSE et leurs attentes.
Cette analyse est inédite pour deux raisons.
D’une part, elle porte sur un très large échantillon d’entreprises – environ 8 500 – en incluant les PME d’au moins dix salariés. D’autre part, elle prend en compte, ce qui est rarement le cas, plusieurs dimensions constitutives de la RSE : environnement et éthique, ressources humaines, relation client et relation fournisseur.
Retrouvez l’intégralité de l’article ICI
L'étude est disponible aussi dans l'espace adhérent ICI