Traçabilité : la blockchain comme registre infalsifiable
La blockchain peut permettre de constituer un registre de transactions infalsifiable, en inscrivant ces transactions sur un « block ». Un avantage certain lorsqu’il s’agit de vérifier la traçabilité d’objets ou de produits.
Dans le monde de la logistique, de l’industrie ou de l’agroalimentaire, Blockverify propose des applications blockchain permettant aux entreprises de contrôler l’ensemble de leur logistique. Utile pour vérifier qu’un fournisseur a bien envoyé un produit ou que des colis n’ont pas été échangés ou ouverts.
Des start-up travaillent également sur des applications dans le domaine agro-alimentaire, afin d’assurer la traçabilité des denrées alimentaires. Et d’éviter un nouveau scandale de lasagnes au cheval ?
Blockchain et smart contracts : des remboursements automatiques aux économies d’énergie
Ces contrats « intelligents » déclenchent automatiquement un transfert (d’information, de valeur, etc.) entre deux parties, lorsque des conditions spécifiques sont réunies. Ces conditions sont inscrites sur une blockchain, ce qui permet aussi d’éviter toute modification du contrat à posteriori.
Premier domaine d’application : l’assurance. On peut ainsi imaginer des dossiers médicaux liés à une blockchain : en cas d’accident, un smartcontract pour le remboursement des frais médicaux pourrait se déclencher lorsque l’assuré est enregistré à l’hôpital.
Dans le domaine de l’énergie, les smart contracts trouvent également des applications innovantes. Ainsi, une coopérative énergétique de Brooklyn a mis au point un smartgrid reposant sur la blockchain. Les membres de cette coopérative produisent leur énergie solaire et l’échangent entre eux de manière automatisée et sécurisée, via un protocole blockchain.
A l’échelle d’un foyer, des applications voient le jour, comme cette « prise de courant intelligente » (smart plug), qui change de fournisseur automatiquement en fonction des prix de l’énergie, à la seconde près.
Ubériser l’ubérisation : la blockchain comme fin de l’économie de plateforme ?
Un des fondements de la blockchain est de proposer un tiers de confiance « algorithmique », ouvrant la voie à de nombreuses possibilités de désintermédiation.
Des projets tels que Lazooz ou Arcade City s’attaquent aux géants comme Uber, en mettant en place une solution de covoiturage sans intermédiaire grâce à la blockchain, et entièrement sous licence libre. Solution qui pourrait s’étendre à la livraison de colis ou à d’autres types de transports.
Des alternatives aux omniprésents réseaux sociaux émergent aussi. Synereo propose ainsi un réseau social décentralisé et anonymisé, qui ne peut être hacké grâce à la blockchain, et détenu par ses utilisateurs. Des start-up comme Gem se lancent également dans le domaine des réseaux sociaux d’entreprise.
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