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Rapport sur les discriminations : les DRH défendent leur bilan

rh-et-discriminationLe rapport remis aujourd’hui par France Stratégie à Myriam El Khomri enfonce le clou : la principale discrimination à l’embauche tient au fait d’être une femme, devant le racisme subi par les personnes originaires d’Afrique.

Le rapport rédigé par France Stratégie et remis ce matin à la ministre du Travail, Myriam El Khomri, ainsi qu’au ministre de la Ville et de la Jeunesse, Patrick Kanner, évalue pour la première fois le coût des discriminations.

Jusqu’ici le seul chiffre disponible était celui avancé par les chercheurs Marie-Cécile Naves et Virginie Martin qui estimaient à 10 milliards d’euros par an la facture du recrutement effectué au mépris de la diversité.

France Stratégie révise ce chiffre à la hausse : selon les travaux de ce groupe de réflexion rattaché au Premier ministre, une meilleure allocation des profils et des talents disponibles sur le marché pourrait générer un gain de croissance et de revenu compris entre 3,6% du niveau total du PIB _soit 80 milliards d’euros_ et 14,1% du PIB soit environ 310 milliards d’euros.

Pour le moins frappante, cette fourchette a été établie par les économistes à partir des données de l’Insee. Ils ont étudié dans le temps les écarts de salaire à poste donné, mais aussi les écarts de taux de chômage entre les enfants d’immigrés et les autres. Aux premiers rangs des discriminés, les femmes et donc les enfants d’immigrés.

Astucieusement, et suivant une proposition de Jean-Christophe Sciberras, le DRH du groupe Solvay, France Stratégie aborde le sujet des discriminations par la dimension économique, espérant toucher les entreprises, ses managers mais aussi les recruteurs qui opèrent leur sélection «  dans une fraction de sa population se privant ainsi de talents ».

Interrogées, les entreprises nient leur immobilisme et pointent la pléthore d’accords signés sur la diversité, le handicap, les femmes, les seniors, ou encore les carrières. Toutes les grandes ou presque (Cap Gemini, BNP Paribas, Carrefour, Schneider etc.) disposent d’un accord sur l’égalité professionnelle.

« La disparité salariale entre hommes et femmes n’est plus un sujet. Il est traité », estime Mylène Collin, DRH de Bouygues Télécom, qui pointe par ailleurs la grande diversité de profils opérant dans les boutiques de l’opérateur.

Kering de son côté met en avant le label GEEIS (Gender Equality European & International Standard) reçu il y a quelques heures « pour la reconnaissance de ses actions en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. ».

Retrouvez l’intégralité de l’article ICI

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Cette entrée a été publiée le 21 septembre 2016 par dans Revue de Presse, et est taguée Droits Humains.
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