La RSE est souvent perçue comme une contrainte. L’entreprise subit l’obligation légale au lieu d’en exploiter les avantages.
Formidable levier de croissance, elle ouvre le champ de nouvelles opportunités, notamment en matière sociale. Or, cela suppose une remise en question du fonctionnement de l’entreprise. De même, il n’y a pas de vision à long terme sans indicateurs analytiques et objectifs chiffrés.
En déclinant au sein même des entreprises les concepts de développement durable, la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) a fait émerger un nouveau modèle plus attentif aux personnes, plus soucieux de la préservation de l’environnement et plus responsable en matière de gouvernance d’entreprise. Le maître mot de ce modèle vertueux est la durabilité.
Pour accélérer ce mouvement, la France a décidé de légiférer. Depuis 2014, toutes les entreprises françaises de plus de 500 salariés sont dans l’obligation de publier un document appelé « Reporting RSE » ou « Reporting extra-financier ».
Le législateur impose de publier les données RSE sous forme de critères, mais aussi d’en faire vérifier la sincérité par un organisme tiers indépendant à partir de 2017.
La qualité des politiques RSE fait maintenant partie intégrante des critères d’évaluation des entreprises et le jugement porté sur la sincérité de l’engagement d’une société en matière de développement durable….C’est la voie ouverte à d’autres sources de financement, publiques ou privées, mais également à de nouveaux marchés tels que les appels d’offres publics réglementés.
Passer de la contrainte légale à la démarche proactive
Pour que la RSE soit créatrice de valeur sur le moyen et long terme, elle ne doit pas être considérée comme une contrainte légale supplémentaire, mais bien comme une opportunité de repenser son modèle de croissance économique.
La première chose est d’avoir une approche transversale et l’action doit être coordonnée, planifiée et toutes les directions doivent être impliquées : pas seulement la direction du développement durable si elle existe, mais également la direction marketing, la direction des ressources humaines, la direction financière, et la direction du développement.
La gestion du capital humain, au cœur de la performance des entreprises
La RSE est souvent appréhendée sous l’angle environnemental. Or, le volet social du développement durable, certes moins médiatisé que celui de l’environnement, est tout aussi primordial.
L’environnement concurrentiel peut pousser les entreprises à rogner sur les avantages sociaux et les salaires, à se focaliser sur la productivité aux dépens de l’épanouissement des salariés. Or, cette prise en compte insuffisante du bien-être des personnes et de leur santé n’est pas rentable à long terme.
Des outils pour mesurer, piloter et accroître la performance sociale de l’entreprise
Il existe des outils pour mieux appréhender le cadre légal de la RSE, en faciliter la mise en œuvre opérationnelle et en tirer profit pour accroître sa performance. Le premier avantage de ces outils de « reporting » est bien évidemment économique. La remontée plus rapide des informations permet de réduire les coûts en frais de personnel tout en dégageant du temps aux opérationnels au profit d’autres tâches.
Retrouvez l’intégralité de l’article ICI, avec un focus intéressant sur l’impact du « Taux d’absentéisme »