Nicolas Cordier
Le management des organisations semble avoir atteint ses limites. L’insatisfaction gronde, le désengagement progresse au détriment de la performance et du bonheur des salariés… Internet et les réseaux sociaux ainsi que la révolution du « co » ont accéléré les phénomènes de porosité entre les différents services d’une organisation et avec le monde qui l’entoure. Le travail en réseau modifie profondément les organisations où les managers cherchent encore trop souvent à « organiser l’inorganisable » car, par nature, un réseau ne s’organise pas, il ne peut que se coordonner. Le modèle pyramidal contrôlant à priori des éléments cloisonnés doit ainsi aujourd’hui faire place à la coordination en temps réel de réseaux de collaborations décentralisés.
Cette rupture organisationnelle concerne tout le monde : entreprises, associations, universités, services publics… Au-delà de la gestion des interactions au sein d’un groupe, le management doit aussi mieux répondre à la quête de sens individuelle et à l’envie d’engagement, de liberté…
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