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Association des acteurs de la Responsabilité Sociétale

La RSE des associations et fondations

asso-et-fondationTout comme la plus part des entreprises aujourd’hui, les associations et les fondations seront de plus en plus appelées à s’interroger sur leur propre empreinte sociale et écologique.

Cette démarche peut contribuer à leur développement et constitue également un levier fort d’attractivité, de fidélisation et de motivation des salariés comme des bénévoles. La responsabilité sociale et environnementale étant par nature au cœur de l’engagement des associations qui servent l’intérêt général, il suffit alors de formaliser et d’évaluer des bonnes pratiques déjà en place.

Tandis que les entreprises intègrent de plus en plus les préoccupations sociales et environnementales, les associations et les fondations tentent tant bien que mal d’envisager une démarche RSE. Ainsi, depuis 2011, le Centre français des fonds et fondations a élaboré un guide pour présenter les démarches possibles de mise en place du développement durable.

“On assiste à un profond changement de culture managériale dans l’univers du monde associatif. Des enquêtes de satisfaction permettraient de savoir si les associations accomplissent bien et correctement leurs missions auprès de leurs publics. Cette mesure de la performance, différente de la RSE, peut se pratiquer en interne, tandis que l’évaluation, faite par des auditeurs d’agences externes, a un coût que les petites associations risquent de ne pas pouvoir supporter” Jean-Pierre Vercamer, associé responsable Associations et fondations au cabinet Deloitte,

La réduction des financements publics ne conduit pas seulement les responsables du secteur associatif à une diversification de leurs ressources, mais à une différenciation par rapport à leurs concurrents. Or une démarche RSE peut contribuer à son développement. “Le monde associatif préfère parler de responsabilité sociale et environnementale des organisations (RSO) pour marquer que sa responsabilité n’est pas exactement la même que la RSE des entreprises, car le développement durable offre deux entrées distinctes.

Un mouvement embryonnaire

Exemplaire, l’association Vivre, qui œuvre depuis son origine à l’inclusion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap, a intégré dans son fonctionnement la responsabilité environnementale. Un partenariat a été conclu avec l’entreprise d’insertion Élise qui récupère et assure le recyclage des déchets papiers des établissements et services. Vivre a également adhéré à l’Association de mutualisation et de maîtrise des achats qui valorise les produits éco-labellisés.

“C’est en ne renonçant à aucune de ses valeurs et de ses savoir-faire dans la co-construction de passerelles sociétales que Vivre s’est engagée dans la démarche RSE, soutenue par des professionnels identifiés ‘référents DD’ associés à des usagers volontaires et convaincus, souligne le docteur Pascal Cacot, directeur général de l’association.

Une prise en compte inégale

Aujourd’hui, peu d’organisations s’interrogent réellement sur leur propre empreinte sociale et écologique.

Chez certaines, ce thème a progressé grâce à l’impulsion des dirigeants, ou à la suite d’initiatives de salariés ou de bénévoles. Chez d’autres, cette articulation entre les missions sociales, sociétales, et la notion du développement durable reste à réaliser.

Le public est sensible à cette démarche qui fournit notamment la possibilité de développer un impact positif sur la société, d’améliorer sa réputation, de favoriser l’acceptation sociale des activités et de renforcer les relations avec les parties prenantes.

Mesurer sa performance

Plus de 30 000 associations voient le jour chaque année. Si cela représente un signe de vitalité solidaire, il n’en demeure pas moins que le secteur vit aussi sous le signe d’une concurrence plus accrue. Les besoins d’actions augmentent, et pour maintenir le lien de confiance avec les citoyens, les associations doivent se différencier.

Un simple questionnaire suffit souvent à mesurer la satisfaction du destinataire et indiquer la performance d’une action déployée. Cette détermination de la performance assure la pérennité de l’action et évalue l’adhésion des membres et des partenaires.

Retrouvez l’intégralité de l’article ICI

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Cette entrée a été publiée le 19 octobre 2016 par dans Revue de Presse, et est taguée Assosiations, Fondations, Gouvernance.

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